La ferme et le cheptel
À la ferme de Châteauguay, les sœurs appliquent concrètement les connaissances techniques et théoriques acquises lors de la formation en agriculture auprès d’agronomes du Gouvernement du Québec et des Frères Trappistes d’Oka. Les directrices successives gèrent la ferme de manière serrée avec l’ambition de toujours augmenter la production. Quoique très fertile, la terre de l’île offre un défi de taille : les inondations printanières d’une partie des terrains rendent le labour et l’ensemencement difficiles.
Travaux de défrichage, 1950. Photographie : auteur inconnu. Archives des Sœurs grises de Montréal, Fonds du Manoir de Châteauguay, L003
Notes sur les activités agricoles, dans Mémoires (1892-1919), 1915. Archives des Sœurs grises de Montréal, Fonds du Manoir de Châteauguay, L004-H-04
On retrouve près du manoir une écurie, une étable, une porcherie, un poulailler et plus loin, un clapier et une bergerie. Les installations sont modernisées et agrandies au fil du temps. En 1951, les bâtiments subissent de grandes transformations afin de loger le troupeau de vaches laitières de la Ferme Saint-Charles qui vient de cesser ses activités. L’élevage se poursuit jusqu’en 1972.
La ferme des Sœurs grises, [19-]. Photographie : auteur inconnu. Archives des Sœurs grises de Montréal, Fonds du Manoir de Châteauguay, L004-Y15F
Dépendances de la ferme, non daté. Photographie : auteur inconnu. Archives des Sœurs grises de Montréal, Fonds du Manoir de Châteauguay, L004-Y43E
Troupeau de vaches à la ferme de Châteauguay, non daté. Photographie : auteur inconnu. Archives des Sœurs grises de Montréal, Fonds du Manoir de Châteauguay, L004-Y43K
Registre des ventes à l’enchère, 1964. Archives des Sœurs grises de Montréal, Fonds du Manoir de Châteauguay, L004-H-09
Ferme de Châteauguay, Film Chez nous (extrait)/Sœur Flore Barrette, s.g.m., [195-196-]. Archives des Sœurs grises de Montréal, F054A