L’Hôpital général au XIXe siècle

Au XIXe siècle, le jardin situé à l’arrière perd du terrain au profit des agrandissements de l’hôpital. Néanmoins, ce jardin continue d’être exploité jusqu’au déménagement des sœurs de la congrégation et de leurs pensionnaires vers leur nouvelle Maison mère en 1871. Les terrains sont, par la suite, utilisés pour construire des magasins d’entrepôts loués à des compagnies marchandes.

Inventaire et produits du jardin (extrait), 1859. Manuscrit. Archives des Sœurs grises de Montréal, Fonds général, G04-C-2-1-85

Journal des recettes et dépenses (extrait), 1803. Manuscrit. Archives des Sœurs grises de Montréal, Fonds général, G04-C-2-1-03

Jardin et potager de l’Hôpital général/William Notman, 1867. Archives des Sœurs Grises de Montréal, Fonds de l’Ancien Hôpital général, L001

Vue de l’Hôpital général, 1867. Photographie : William Notman. Archives des Sœurs grises de Montréal, Fonds de l’Ancien Hôpital général, L001-06

Vues de l’Hôpital général/William Notman, 1867, dans Notes et plans/Sœur Saint-Jean-de-la-Croix, s.g.m., vers 1907. Archives des Sœurs grises de Montréal, Fonds général, G06-A-2-07-planche 59

Proche du Fleuve Saint-Laurent, le terrain est régulièrement inondé.

Récit de l’inondation de l’Hôpital général les 20 et 21 janvier 1838 (extrait)/Sœur Marguerite Beaubien, s.g.m., 1838.  Manuscrit. Archives des Sœurs grises de Montréal, Fonds général, G02-MM378

Transcription : « Le refoulement de ces mêmes glaces, en bouchant presqu’entièrement le passage de l’eau, nous procura cette terrible inondation, qui surpassa celle de 1789, par la hauteur de l’eau, qui a été à 35 ou 36 pieds, au-dessus de son lit ordinaire. Dans la nuit du 20 au 21, l’eau commença à couvrir la partie de notre terrain qui donne sur le fleuve. Nos hommes, qui s’en aperçurent les premiers, vinrent à 3 heures, a.m., avertir ma Sœur Coutlée, qui était alors 3eme économe, d’envoyer les filles traire les vaches, en disant qu’il n’y avait pas un moment à perdre. Elles partirent de suite, et malgré la diligence qu’elles apportèrent à leur besogne, il ne fut pas possible d’achever dans l’étable, l’eau montant avec tant de rapidité, qu’en un instant, elles en eurent par-dessus le pied; il fallut faire sortir tous les animaux, et chercher les endroits de la basse-cour les plus élevés (…) Elles se virent ensuite sur leurs buttes comme des petites îles, ne pouvant passer outre sans se mettre à l’eau. Nos hommes, qui dans le moment étaient eux-mêmes dans l’eau jusqu’à la ceinture pour retire le reste des bêtes qui se trouvaient dans l’étable, furent à leur secours; ils mirent un cheval sur une traîne, et les ramenèrent ainsi à la maison. »

Plan de l’Hôpital général de 1848 à 1851, dans Notes et plans/Sœur Saint-Jean-de-la-Croix, s.g.m., vers 1907. Archives des Sœurs grises de Montréal, Fonds général, G06-A-2-07 planche 22

Plan de nos magasins de 1871 à 1903, dans Notes et plans/Sœur Saint-Jean-de-la-Croix, s.g.m., vers 1907. Archives des Sœurs grises de Montréal, Fonds général, G06-A-2-07-planche 68

Plan de nos magasins et notre terrain en 1879, dans Notes et plans/Sœur Saint-Jean-de-la-Croix, s.g.m., vers 1907. Archives des Sœurs grises de Montréal, Fonds général, G06-A-2-07-planche 38

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