L'érablière
Au temps de Marguerite d’Youville, les érables se comptent en grand nombre sur l’île Saint-Bernard. Dès les premières années, l’existence d’une sucrerie est mentionnée. On recueille la sève des érables pour produire du sirop et du sucre d’érable. En 1895, la première érablière est rasée par un cyclone et en 1910 par un ouragan. La cabane à sucre est relocalisée dans la partie est de l’île. De 1940 à 1972, année où cesse son exploitation, cette cabane connaît ses heures de gloire. Au printemps, elle est fréquentée par les religieuses, les visiteurs et les élèves des écoles environnantes. Alors qu’une partie de la production de sirop alimente directement la Maison mère des Sœurs grises, l’autre partie est achetée par des particuliers de Châteauguay ou par d’autres congrégations religieuses.
Cabane à sucre, [195-196-]. Photographie : auteur inconnu. Archives des Sœurs grises de Montréal, Fonds du Manoir de Châteauguay, L004-Y17-1-F
Cabane à sucre, [196-]. Photographie : auteur inconnu. Archives des Sœurs grises de Montréal, Fonds du Manoir de Châteauguay, L004-Y17E
Sœur Marguerite Hudon, s.g.m. à la cabane à sucre, 1957. Photographie : auteur inconnu. Archives des Sœurs grises de Montréal, Fonds du Manoir de Châteauguay, L004-Y
Sœur Marguerite Hudon, s.g.m. et des employés à la cabane à sucre, 1957. Photographie : auteur inconnu. Archives des Sœurs grises de Montréal, Fonds du Manoir de Châteauguay, L004-Y
Revenus et dépenses de l’érablière, 1971. Archives des Sœurs grises de Montréal, Fonds du Manoir de Châteauguay, L004-H-08
Partie de sucre, mars 1971. Photographie : auteur inconnu. Archives des Sœurs grises de Montréal, Fonds du Manoir de Châteauguay, L004-Y
Partie de sucre, 1970. Photographie : auteur inconnu. Archives des Sœurs grises de Montréal, Fonds du Manoir de Châteauguay, L004-Y
Novices à l’érablière de Châteauguay, dans Chez nous (extrait)/Sœur Flore Barrette, s.g.m., [195-196-]. Film 8 mm. Archives des Sœurs grises de Montréal, F054A